vendredi, décembre 21, 2007

Clichés divers

21 décembre 2007, à la veille du solstice d'hiver (22/12 à 7h08), l'automne se mue résolument en hiver et les nids verts en nids blancs sur fond ni vert ni blanc.



Voyez comme c'est beau. -- jac.

mercredi, décembre 19, 2007

Bonjour ma cuisine


En ce mercredi 19 décembre 2007, soient 6 jour avant le p'tit Jésus, notre cuisine a vu le jour. Elle n'est pas née dans une crèche, non, trois fois non. Elle a été assemblée pièce par pièce par notre cuisiniste attitré, Freddie the Freeplumber.
Il a travaillé de jour et de presque nuit, sans relâche. On pouvait le voir s'affairer, scier, clouer, percer, visser comme un dératé.

Après avoir cogité, proposé, convaincu, planifié, acheté, étudié, exécuté, il a pu observer de ses yeux ébahis l'eau couler dans notre superbe évier en acier inoxydable. De la froide, de la tiède et même, Messieurs Dames, de la chaude. Et tout ça sans une goutte de fuite aux raccords. C'est y pas beau ça ?
Merci Fredeau pour cette belle cousine. -- jac.

dimanche, décembre 16, 2007

Steeple-chase de décembre

Saint-Nicolas le 6 décembre avec livraison par le Grand Saint d'un bac à sable et d'une marelle. Mini-porte ouverte le samedi 8 avec une soixantaine de visiteurs... on reste dans le mouvement aujourd'hui avec une invitation lancée à tout le quartier pour un apéro de rencontre dans la salle commune. De nouveau une soixantaine de personnes... dont une forte délégation en provenance du Monastère de Clerlande.

Dimanche prochain, les grands-parents du Bois del Terre seront à l'honneur. Le 27, atelier artistique pour les petits et les grands en compagnie de Kanar, Benoî et Benoît Dupriez... et puis, la nuit du Nouvel An pour finir en beauté.

Et entre deux coups de feu, Martine entraîne toute la bande dans un délire de décorations de Noël... Tout devrait être prêt pour le 23 !

On se reposera quand on sera morts !

vendredi, décembre 14, 2007

Un concours d'architecture

Chaque année, la Province du Brabant wallon remet le Prix de l'Urbanisme et de l'architecture (2500 €) pour des réalisations récentes. Deux catégories : résidentiel et non résidentiel, tant pour la rénovation que pour la construction.

Dans la catégorie non -résidentielle (5 projets rentrés), deux lauréats
- le bureau AR&A pour une superbe transformation de chapelle en centre multimédias au cœur du Collège Notre-Dame de Basse-Wavre.


- le bureau Artau pour la construction d'un atelier et des bureaux chez nos voisins de la résidence William Lennox, projet également nominé au concours bisannuel de la Fédération Royale Belge des Architectes.


En résidentiel (7 projets rentrés), aucun prix n'a été accordé. Le jury a estimé que "les projets présentés ne font pas progresser la réflexion architecturale, qu'il n'y a pas de créativité suffisante. En outre, les aspects urbanistiques ne sont pas suffisamment pris en compte, l'implantation des habitations ne tire pas parti du soleil alors que les économies d'énergie sont un sujet d'actualité".

Dommage pour le Bois del Terre, dont le dossier a été introduit à l'insu des maitres d'ouvrage. D'autant plus dommage que plusieurs membres du jury nous ont fait part des très grandes qualités de notre projet... rajoutant qu'il aurait mieux valu le présenter un peu plus tard, quand les atouts humains et environnementaux l'auraient emporté sur tout autre considération.

Stéphane

dimanche, décembre 09, 2007

Une belle Saint-Nicolas

Ca y est... Il est venu le voilà ! Le 7ème opus de la série Architectures est sorti ce jeudi 6 décembre. Dix magnifiques projets (dont le nôtre, bien sûr) de construction ou de rénovation qui s'inscrivent dans une logique de développement durable. Rédigé par Anne Norman, illustré par de superbes photos de Bernard Castay et mis en page par Donatien Paul.

La Province du Brabant wallon, éditrice de l'ouvrage, vous l'offre gracieusement... il suffit d'envoyer un petit mot au Service provincial de l'aménagement du territoire - Bâtiment Archimède, avenue Einstein 2 à 1300 Wavre. Dépêchez-vous, il n'y a que 2000 exemplaires...


jeudi, novembre 29, 2007

De quoi lire dans les files... et regarder en boucle !

Aujourd'hui, paraît dans l'édition Brabant wallon de La Libre Belgique, un super article de Sophie Devillers sur le Bois del Terre. Vous le trouverez dans votre kiosque favori ou vous pouvez le télécharger -avec le reste du journal - (1€) via leur site. Illustré de deux belles photos signée Bortels.

Et vendredi soir, ne ratez pas le JT de TV COM, Caroline Leboutte présentera un petit reportage sur notre coin de paradis.

lundi, novembre 26, 2007

Une maison bioclimatique en Brabant wallon

C'est un chantier en cours, entre LLN et Gembloux. Yann et Laure (mais surtout Yann, semble-t-il) tiennent au jour le jour le blog de leurs aventures constructives. Voilà où ils en sont au bout de 12 mois (avec une interruption de 4). Installation électrique, chauffage, VMC... tous les détails de l'autoconstruction sont super bien expliqués. Chauffage à pellets, VMC, panneaux solaires et récupération eau de pluie. Rien que de bien normal, somme toute ! Une maison organique signée Damien Carnoy.

vendredi, novembre 23, 2007

Ce soir, à 18h45, sur la RTBF !


Dans le cadre du salon "Energie et Habitat" qui aura lieu ce week-end à Namur, l'émission Au Quotidien consacre ce soir, à 18h45, une séquence sur l'habitat groupé du Bois del Terre. A vos postes !

jeudi, novembre 15, 2007

Vu sur RTL !


Un fervent admirateur nous a très aimablement mis ce superbe reportage de RTL vu sur Coûte que Coûte, signé Muriel Charbonnier et son équipe.
Pour le visionner, il suffit de cliquer sur la photo...

dimanche, octobre 28, 2007

Le Bois del Terre à Croûte qui Coûte (RTL) !

Et oui.. et à une heure de grande écoute !
Nous interromprons nos festivités d'Halloween le temps de regarder, ce mercredi 31 octobre, de 19h45 à 20h20...

Voilà ce que l'on peut en lire sur le journal (ou sur le site de la reteleu...)

HABITATS GROUPES...

Economies, préoccupations écologistes, augmentation de l'espérance de vie ou encore envie de retrouver une certaine forme de solidarité comme dans les villages d'antan, pour toutes ces raisons, des familles décident un jour d'abandonner leur ancienne habitation pour aller vivre dans un habitat groupé.

Le principe est simple : plusieurs personnes ou ménages décident de se regrouper, de partager un lieu (un immeuble, un terrain,...) avec pour but de développer un projet de vie commun.
La formule séduit de plus en plus : jeunes couples, familles, personnes seules ou âgées : tout le monde y trouve son compte.

Pourquoi décide-t-on un jour de vivre dans un habitat groupé ? Comment s'organise la vie en communauté ?

Reportage de Muriel Charbonnier, Xavier Gérard, Benjamin Van Kelst, Marc Malinus et Donatienne Grobet

vendredi, octobre 19, 2007

Comment se rendre au Bois del Terre ?


En venant du boulevard de Lauzelle, descendre toute la chaussée de la Croix et prendre à droite, rue des Fusillés.
ou
En venant d'Ottignies centre, aller vers la chaussée de la Croix, sans la prendre et prendre à gauche, rue des Fusillés.

Après être passé sous le viaduc de la N238, nous sommes à gauche après la courbe, dans l'entrée du cul-de-sac.

Merci de garer votre carrosse dans la rue (le parking est dimensionné pour les seuls habitants).

mardi, octobre 16, 2007

lundi, octobre 08, 2007

Le Bois del Terre vous reçoit 5 sur 6


Tout beaux, tout frais, tout propres, voilà les JAF en leur demeure arrivés. Un petit saut de puce dans Ottignies mais un bond immense pour la boidelterrité !

Un premier message émouvant nous est parvenu à la base :





Premier mail sortant du 139 rue du Blanc-Ry
Salut,

Merde, j'ai rien à dire.

Bon heu à plus tard.

Jac.

dimanche, septembre 02, 2007

Quelle adresse !

Limelette, le 2 septembre 2007, veille de rentrée scolaire.

C'est avec une certaine adresse que Martine et Charlotte se sont mises à l'ouvrage pour réaliser de magnifiques numéros de maison en pâte à sel histoire de lever une fois pour toutes le doute qui plane sur les adresses exactes des maisons.

Au 135, il y a donc les artistes auteurs desdits numéros ainsi qu'un autre artiste qui fait d'autres numéros et enfin le dernier qui est un sacré numéro (vous me suivez ?). Ce sont les premiers habitants officiels du Bois del Terre !



Au 137, qui est un nombre premier, le premier du Bois del Terre d'ailleurs, il y a les communicatopsycholopédagologosselain, la plus vieille "enfant" (mais peut-on encore le dire franchement) du groupe, ainsi que les trois gosselinets qui ont la particuliarité d'avoir besoin d'un GPS pour trouver leur chambre dans le dédale de leur maison alambiquée. La plus ronde vue de l'intérieur.




Le 139 est un autre nombre premier, pas le premier mais plutôt le dernier de l'habitat groupé (ici s'applique la fameuse expression restée cryptique très longtemps, prononcée par un mathématicien célèbre : les premiers seront les derniers). Il s'agit de la maison la plus ronde, vue de l'extérieur. Elle sera bientôt occupée par les techno-euro-info-environnoticiens de la bande et leurs trois maescottes. En attendant la toute fin du mois de septembre, ils ne sont jamais loin puisqu'ils sont dans le quartier depuis plus de onze ans.



Le 141 est habité depuis une semaine partiellement et depuis ce weekend par la famille complète. Les voilà fins prêts pour une première rentrée scolaire en Brabant Wallon. Cette famille comporte le plus jeune enfant (connu) du Bois del Terre, qui a déjà effectué sa rentrée crècholaires avec succès.
Cette maison, la plus haut-perchée de toutes est conçue tout en trompe-l'oeil. Quand on la regarde, on voit double. On voit deux maisons, parfois mêmes deux filles identiques. L'alcool est déconseillé avant la visite.


Le 143 est le produits de deux nombres premiers. L'un est le nombre d'adultes du groupe et l'autre porte bonheur ou malheur selon les croyances.
Il s'agit peut-être de la maison la plus environnementalo-bio-durablo-éthico-équitable.
Elle est actuellement bien placée pour être la dernière occupée. Elle a la particularité d'avoir des marées pour les enfants. A marée haute, il y a 4 enfants, à marée basse, deux seulement. La Lune, qui a ses entrées particulières dans le lit du journaleux et de la bergère, gère donc le niveau de bambinitude ambiant.


Au 145, outre le cendrier, il a cendrillon qui est la toute dernière arrivée. Sa citrouille est arrivée ce weekend. Et avec elle, de quoi remplir la plus petite maison jusqu'au grenier. Cette maison, la moins peuplée du Bois del Terre, comprend un superbe châssis en coin qui a déjà été transformé en bollewinkel avant même l'arrivée de la taulière. L'avenir nous dira quelles autres fonctions naitront encore dans cette superbe vitrine ? -- jac.

jeudi, août 23, 2007

Fiche bricolage (2) : le chauffage WEM

Cela a été dit moultes fois (et même quand ce n'est pas la saison des moultes) : à la base du chauffage de notre habitat groupé il y a une cogénération, soutenue okazou par une petite chaudière Buderus, dont le moins de ses mérites est de contribuer au voyage de fin d'année de notre plombier, l'ineffable Roger Pierre, vers des destinations paradisiaques.

Dans trois maisons, l'eau chaude ainsi constituée emprunte sagement les voies classiques du système à radiateurs suspendus. Deux familles ont opté pour le système Brainbox. La Maison commune mise sur l'aérotherme. Chez les VDI, petite spécificité : le chauffage mural de type WEM.

Les principes sont assez simples...
- la boucle d'eau chaude arrive dans le local technique situé au rez-de-chaussée
- installation d'un collecteur à chaque étage, muni d'autant de connexions qu'il y a de pièces à chauffer
- Un étude réalisée par WEM a déterminé combien de mètres de tube sont nécessaires dans la pièce pour que la température maximale souhaitée soit atteinte (22° dans la salle de bain par exemple).
- Le chauffagiste connecte l'arrivée de la boucle de chauffage avec les 3 collecteurs
- Les tuyaux se placent prioritairement autour des fenêtres (de façon à couper le froid), grâce à des rampes placées sur le roseau. Les outils nécesssaires (un coupe-tube et un tuyau souple pour les courber) sont prêtés par WEM.


- Une fois que les tuyaux sont placés, il faut tester le système, plafonner le tout à l'argile, laisser sécher et le tour est joué !

Les avantages sont de plusieurs ordres :
1 - Cela reste relativement bon marché (+/- 2000 €, hors roseau et argile)
2 - Ce prix comprend l'étude et la journée de formation
3 - L'eau chaude circulant dans le système se contente de 40° (au lieu de 60-70 dans le classique)
4 - C'est un système par rayonnement et non par convection. Ce qui est beaucoup plus agréable. Pas de poussières derrière les radiateurs souvent disgracieux et encombrants.
5 - Les poussières ne sont pas "soulevées" par l'air chaud.
6 - C'est relativement simple à mettre en oeuvre. Compter deux personnes et trois jours.

WEM est un système très répandu en Allemagne et en Autriche. Actuellement, en Belgique, il n'est disponible que chez Druwid (du côté d'Eupen). Heureusement, le matériel est fourni par La Maison Ecologique.

Caramba ! Encore raté...


On aura tout essayé... Après la tentative de faire baptiser notre accès de voirie "venelle du Bois del Terre", coulée par la Commission de Toponymie (voir ici) (et un petit peu là), il nous restait la voie de la domiciliation.

Les MOX, accompagné du photographe Savinien, se sont donc présentés à la commune avec le secret espoir de glisser "Bois del Terre" dans l'intitulé de l'adresse. Peine perdue.

Reste la reconnaissance postale... et si vous nous envoyiez une carte postale de vos vacances ? Bois del Terre - 1342 Limelette - Belgique !

mercredi, août 22, 2007

Les visiteurs du mésozoïque

Toutes les grandes civilisations ont créé leur propre mode de datation. Création du monde selon la religion juive (9 elul 5767) Fondation de Rome (-753 JC), naissance du petit Juju (2007) etc.

Le Bois del Terre -plus modestement - s'est calé sur le 23 février 2002 (2006 jours à ce jour) pour démarrer son compteur et ce, même si on parlera de la période avant JC (l'architecte Joël Coupez a été intronisé le 500ème jour, le 8 juillet 2004), le "pendant JC" et après JC (quand la garantie décennale sera finie...).

Et puis il y aura l'histoire du Bois del Terre, qui commencera très vraisemblablement le 1er septembre 2007, quand la quatrième famille (Judith en l'occurence) emménagera dans son Bollewinkel... pour l'heure, la future préhistoire touche à sa fin...

Cela dit, dans les couloirs informes de l'espace-temps, il y a eu des traces de vie bien avant le Bois del Terre. Des agissements et des espoirs un peu fous de trois familles d'aujourd'hui (Stéphane, Julie & Yves, Laurence & Benoît) dans un autre projet d'habitat groupé.

Quelque part dans le mésozoïque, entre 1996 et 2001, une cinquantaine de familles -pour la plupart recrutées par des annonces dans Le Ligueur (réflexe reptilien dont nous userons à plusieurs reprises au Bois del Terre) ont ainsi participé - un jour, plusieurs mois et certaines pendant six ans - à un groupe de recherche d'habitat groupé qui a bien failli concrétiser avec un superbe terrain situé à Sart-Messire-Guillaume.

Deux autres anciens du groupe sont venus aujourd'hui saluer le Bois del Terre. Carlos et sa famille étaient dans les tous premiers, en avril '96. Il va bientôt construire aux Bruyères (LLN). Fabienne est entrée dans le groupe quelques mois plus tard : elle habite aujourd'hui à La Baraque. Deux autres familles sont aujourd'hui "casées" aux Trois Petits Cochons (Court-St-Etienne), une autre encore au Bois des Etoiles (Ottignies).

dimanche, août 19, 2007

Tous les dimanches comme ça !

Ca commence à prendre forme. Dans les têtes et sur le terrain. Au lever, ce dimanche matin, les deux familles déjà emménagées (les JYV et les MOX), de joyeux campeurs au second étage de leur maison en chantier (les JAF) et un couple de squatteurs (les VDI), confortablement logé chez Frédo et Martine.

Après le petit déjeuner, départ -pour les plus courageux- vers la Vélobrabançonne, les autres se contentant de préparer le barbecue pour leurs amis ou de chipoter dans leur maison (huilage de plancher, renforcement d'isolation, pose de roseau, montage de cuisine...).

A 13h, les invités des JAF débarquent. Une nuée d'enfants tourbillonnent sur le Quadro (qui continue à grimper...), la butte et le portique de balançoires. Judith a installé table et chaises à l'avant de sa maison. Les bruits de meuleuse et de compresseur se mélangent aux cris et aux rires. De la maison commune, des sonates et des valses jaillissent du piano.

Deux belles averses pour arroser tout cela et à 18h tout redevient calme...

mercredi, août 15, 2007

Tout va bien !

Communiqué de l'Agence Tass (Moscou)

C'est avec fastes que furent fêtés aujourd'hui les deux mille jours de la révolution boisdelterrienne. Après un somptueux banquet, rehaussé de la présence d'enfants du voisinage et d'une étudiante en cours de travail sur les habitats groupés (FUL), nos six familles ont procédé à l'érection (opération fort sanguine, comme chacun sait) d'un magnifique portique à balançoires.














Les cinq garçons (Astor, Baptiste, Colin, Nils et Savinien) ont démarré la construction d'un Quadro géant pendant que Judith prenait peu à peu la possession de sa cuisine flambant neuve...

lundi, août 13, 2007

Vivre en habitat groupé c'est...

Lundi 13 aout 2007, le téléphone sonne. C'est Bourguignon-Bois qui prévient que le camion est en route pour livrer le plancher des JAF.
Je quitte mon bureau vers le chantier pour accueillir le livreur.
Je ne me suis pas rendu compte du volume (et du poids qui va avec) de bois. Me voilà avec 3 ou 4 mètres cubes de plancher au milieu de la venelle. Mais l'habitat groupé a des ressources insoupçonnées. En 5 minutes, tout l'équipage est sur le pont et 3/4 d'heure plus tard, le plancher est rentré dans la maison.
Cette anecdote illustre que vivre en habitat groupé c'est bien sûr donner un coup de main quand cela est nécessaire. Mais c'est encore plus que ça.
C'est aussi savoir ne pas donner le coup de main si on n'en a pas envie ou la possibilité car ici personne ne tient de compte de ce que l'on donne ou de ce que l'on reçoit.
Globalement, nous somme tous gagnants d'être solidaires, d'être parfois disponibles et parfois pas. C'est comme ça que va la vie d'un groupe.

Vivre en habitat groupé c'est aussi dire merci pour les coups de mains.
Merci à toutes les petites fourmis qui m'ont rentré tout ce beau plancher en un éclair. -- Jac.

mercredi, août 08, 2007

Vers une humanisation...


Mercredi 8 aout 2007, les temps changent.

Le chantier, les maitres de l'ouvrage, les ouvriers sont des mots qui ont vécu. De même "c'est sale", "on maçonne", "c'est dangereux" vont bientôt être frappés d'obsolescence. Ho, bien sûr, il y aura encore du travail pendant de longs mois. Mais sachez, chers lecteurs, que le temps est au changement de vocabulaire. Dites plutôt, l'habitat groupé (dans le sens lieu où on habite et pas chimère utopique dont on ne voit pas le bout), les habitants (ceux qui y dorment, y mangent, y vivent, y font des petits... enfin peut-être pas tout de suite), les enfants (ceux qui en jouant n'ont pas vraiment conscience qu'il sont souvent la raison d'être des précédents). Aussi, dites "c'est beau", "on joue aux boules", "c'est bien pensé" car c'est bel et bien la tendance qui déche du wording on the edge si tu vois ce qu'I mean.

De moins en moins de maisons sont concernées par le travail des entrepreneurs (ce qui ne veut pas dire que tout soit fini). On emménage, on nettoie les maisons, les abords et même la salle commune est rangée ! Ce n'est pas encore parfait, mais cela commence à laisser penser que ce n'est plus un lieu de danger, de crasse et de tout-qui-est-à-faire.

Dans quelques jours, les premiers habitants se lèveront au Bois del Terre pour aller au bureau, conduire les enfants au stage et faire leurs courses.
On a même vu un bureau d'étude faire une réunion dans la salle commune fraichement rangée.

Si ça ne finit pas par pulser, je ne sais pas ce qu'il vous faut. -- jac.

jeudi, août 02, 2007

L'effet d'entrainement

Limelette, un jour comme les autres, quelques maitres d'ouvrages sont là.

Ils trient les déchets qui s'accumoncèlent (mot-valise très boisdelterrique) sur le parking.
L'un a laissé du Fermacell, l'autre quelques bouts de multiskin, le troisième des morceaux de Socarex quand ce n'est pas une chute de fourreau. Les déchets appellent les déchets et des croquants peu méritoires trouvèrent l'endroit fort à leur gout pour y ajouter qui une batterie, qui un radiateur.

Après quelques semaines, c'est un dépotoir naissant qui se développe à une vitesse proportionnelle à la négligence ambiante. Après un rappel des consignes, un entrepreneur loyal a tout de même fait venir un container pour évacuer au delà de ce qui eût pu lui être attribué.

Mais le reste reste.

Nous voilà donc en train de trier au lieu de travailler dans nos maisons ou au bureau ou de jouer avec nos enfants. Nous irons porter cela à la déchetterie.

Il y a parfois des petites négligences qui entrainent des tracasseries pour les autres. Il n'est visiblement pas donné à tout le monde de s'en apercevoir. Une clé de maison prise sans être remise en place entraine parfois des heures de recherche et de stress inutiles, tout comme la manie de laisser portes et fenêtres béantes sur le chantier (il y a des petits lutins des bois qui refermeront pendant la nuit, hein).

Limelette, un jour comme les autres, quelques maitres d'ouvrages sont las. -- jac

samedi, juillet 28, 2007

Nos petites courses du samedi

140 billes de chemin de fer (achetées à Erps-Kwerp grâce à un site de petites annonces), 2 tonnes de bordures et 8 poteaux de 10 mètres (d'anciens poteaux électriques), voilà de quoi aménager le futur kot à vélos, les parkings, le bac à sable, la piste de pétanque, les escaliers de l'ellipse, les clôtures... Et pour ce genre d'emplettes, un caddie avec un grue, c'est nettement plus simple...
Adossé au côté gauche du menhir, la rampe de lancement de l'ingénieur Astor Von Braun.

jeudi, juillet 26, 2007

Boîtes del Terre


1h40 pil poil de menus travaux et les six boîtes montent fièrement sur leurs beaux piquets de bois.


Du courrier pour Judith : une facture de l'ingénieur de stabilité et une douloureuse de notre plombier. Dounia prodigue les premiers réconforts.



Une inauguration pareille cela se fête. Qu'est-ce que l'on va bien pouvoir inventer pour boire la prochaine fois ?

mardi, juillet 24, 2007

Les grands moments : le 24 mars 2002

C'était un magnifique dimanche de printemps, 29ème jour de notre épopée...

Après ce spaghetti fondateur du 23 février 2002, les trois familles ont visité (le 2 mars) un premier terrain à Céroux-Mousty : les ruines d'une ferme peu engageante. Une deuxième réunion, le 9 mars, pour se mettre d'accord sur une charte, essai de synthèse entre les textes produits par chacune des familles et exprimant leur vision de l'habitat groupé.

Dimanche 24 mars : rendez-vous à 14h chez Jacques et Anne France pour une visite cycliste des beaux coins d'Ottignies.

Et nous voilà descendus d'une traite jusqu'à la rue des Fusillés. Petite halte devant la prairie du poney, juste avant le viaduc de la rue du Blanc-Ry. Arrivés à la lisière du bois de Lauzelle, nous tournons à gauche. Objectif : jeter un oeil sur les prés au bout de l'impasse : magnifiques ! Nous décidons de faire les recherches sur ce terrain (à qui appartient-il ? serait-il constructible ? à vendre ?)

Nous tournons une fois encore à gauche et remontons le petit sentier. Nous abandonnons les vélos pour quelques minutes de balade à pied dans les sous-bois (et un petit pipi).

En ressortant de la rue, nous nous arrêtons une minute devant une immense prairie à moutons. Sarah dit : "si jamais cela marche avec la prairie du fond, ce serait un lieu idéal pour faire paître des animaux...".

La balade continue...

Vérification faite à l'urbanisme, les prés sont inconstructibles. Et ce n'est que cinq mois plus tard, fin août, en repensant à cette balade en vélo, que Bruno et Sarah effectueront les recherches sur la prairie du Bois del Terre qui mèneront à son achat... et au chantier d'aujourd'hui.

Photo prise en septembre 2003 (du coin en bas à gauche vers le coin en haut à droite), au tout début des négociations.

dimanche, juillet 22, 2007

Coucou, nous revoilou

Ottignies, dimanche 22 juillet, pendant que les uns mélangeaient la Marseillaise avec la Brabançonne, d'autres emménageaient dans un logis presque prêt, d'autres encore partaient en voyage d'études dans des contrées encore peu connues de notre continent. L'obscurantisme qui y règne l'a d'ailleurs fait nommer Forêt Noire, c'est dire si les lumières de la raison sont passées à côté.
Pour se remettre en contexte, il faut bien comprendre que le seul itinéraire permis pour les vacances d'une eurocrate est Bruxelles-Luxembourg-Strasbourg. Ca ne laissait pas trop le choix. Voici donc des boisdelterriens au pays des bradwursts et autres weissenbieren (heffe oder dunkel).
Les autochtones sont des gens charmants qui reconnaissent dès le premier contact qu'ici on aime bien manger et boire, ha-ha-ha [rire fort].
Les plaisirs combinés de la montagne, la piscine, le lac Titi (j'vous jure !), le téléférique de Fernberg et autres joyeusetés locales ont eu vite fait de nous remplir 7 jours. Nous avons même fait une halte dans l'antre des horloges à coucou, des petites à la plus grande de l'univers. Et comme l'heure H a fini par sonner, nous revoilou de retou. -- jac.

samedi, juillet 21, 2007

Les grands moments : le 14 janvier 2005

C'était le 1056ème soir, la 79ème réunion plénière de notre brève histoire.

Le vrai plat de résistance de la soirée, c'était le débat sur les compensations, déjà évoquées par Yves ici. Un morceau d'anthologie, digne de la négociation du Traité de Saint-Germain (1570 - entre La surprise de Meaux de 1567 et le masssacre de la Saint-Barthélémy de 1572).

Kesako ? Dans la foulée du débat sur l'implantation (également raconté par Yves ici), et puis de la répartition (encore un grand moment... bientôt sur le site !), le groupe s'est peu à peu rendu compte que toutes les parcelles ne s'équivalaient pas entre elles.

Dans un premier temps, il a été fait appel à l'expertise de plusieurs agents immobiliers classiques à qui il a été demandé de "classer" les six futures parcelles non bâties entre elles, selon leurs propres critères (en gros, en cas de vente dans ce type de lotissement, quelles seraient les plus vite vendues).

Dans un second temps, on a demandé à un géomètre-expert, agent immobilier ET résident d'un habitat groupé, M. Thierry Oldenhove, de réaliser un tableau croisé entre dix paramètres et les six parcelles. A l'intersection, un indice entre -10 (très défavorable) et + 10 (très favorable). Le tout ramené à l'indice 100.

Les paramètres : le bruit, l'orientation, la proximité par rapport au pavillon et au parking, l'ombre, la vue, la situation dominante, le fait d'être double mitoyen, la facilité de chauffage, le chèreté de construction induite par la parcelle, la déclivité.

Au final, nous avions deux parcelles en classe A (>109), deux en classe B (97,5) et deux en classe C (95). Lors d'une réunion antérieure, nous avions déjà décidé que la compensation ne se jouait que sur la taille, toute parcelle devait au moins compter 3 ares et que l'écart maximal entre deux parcelles ne pouvait être que de 50% (de 3 à 4,5 ares). De même, il avait déjà été convenu que l'aile Nord pouvait avoir une partie des jardins à l'avant de leur maison.

En conséquence de quoi, la classe A recevait 3 ares, la B : 3,75 ares et la C : 4,50 ares. Le tout, maison compris.

Cette décision allait tenir bon jusqu'au 1513ème jour quand, à la 121ème réunion plénière, la classe A est passée de 3 à 3,25 ares pour leur permettre d'englober les petits bouts de terrain entre la façade et l'ellipse (le commun n'allait quand même pas tondre et planter sous leurs fenêtres !).


vendredi, juillet 20, 2007

La réunion de chantier : ça ch... dans le ventilo !

C'est plutôt calme pour le moment. Le bardage avance, les finitions intérieures aussi. Même la sacro-sainte réunion de chantier est réduite à sa plus simple expression. Alors autant se faire plaisir avec Muriel Robin, Bricolo & Bricolette... C'est par ici !

jeudi, juillet 19, 2007

Aux sacrés veinards


A tous ceux et celles qui partent en vacances, ayez une pensée émue pour les forçats du chantier

Cliquez ici !

mercredi, juillet 18, 2007

Eau de ville, eau de vie

On dira ce qu'on veut : se laver les mains, tirer la chasse... c'est un luxe inouï à l'échelle de notre planète mais au moment où l'on prend possession de sa maison, de sa nouvelle maison, cela reste un moment magique.

Chez Fredo et Martine, ça coule, c'est cool ! Cela ne remplacera jamais le vin de Madiran sur la terrasse avec les copains mais voilà : il en faut ! (photo Julie D.)

mardi, juillet 17, 2007

Chapistes polonais et bande de coco.

Des heures de chipotage, une quasi nuit blanche avant l'arrivée des chapistes, chargés de couvrir par 5 centimètres de béton, toutes les entrailles névralgiques du rez-de-chaussée (eau, chauffage, électricité...).

Le défi : plaquer un maximum de panneaux de liège (jusqu'à 5 cm) sur la dalle tout en respectant la limite fatidique des 12,5 cm, hauteur du seuil, conduites, croisement de conduites et carrelage compris.

Le rez-de-chaussée est réparti en surfaces carrelées (hall, réserve et cuisine, 26m²) et planchées (salle-à-manger et séjour). Pour marquer ces espaces, des coffrages sont indispensables. Autre souci, l'isolation renforcée des deux tuyaux de chauffage (aller/retour) et de l'eau chaude qui va alimenter l'évier de la cuisine. Pour ce faire, nous avons utilisé des bandes de coco (en brun clair sur les photos), ajustées comme des chaussettes. Demain mercredi : jour de repos avant les grandes étapes alpestres (chauffage et plafonnage).


samedi, juillet 14, 2007

Aux armes, etc

C'est au son de La Marseillaise et du Valeureux Liégeois, le tout arrosé d'un bon Madiran, que s'est clôturé, ce 14 juillet, le déménagement de Frédéric et Martine, la première famille a entrer de plain pied au Bois del Terre.

Jour 1967 de notre périple : l'été sera chaud !

vendredi, juillet 13, 2007

Derniers préparatifs...

A quelques heures de l'arrivée de Frédéric et Martine, le premier emménagement au Bois del Terre, toutes les abeilles du chantier se sont affairées autour du futur petit nid d'amour.

Ce vendredi 13 juillet, le bardage extérieur a été achevé, de même que la pose des escaliers. jusqu'au papa de Frédéric qui a lustré, poli et bichonné la superbe dalle lissée qui, dans très peu de temps, chers lecteurs, va accueillir le délicat contenu d'un camion de 60m³ (quantité forfaitaire ou présumée ?).

L'atterrissage est prévu pour midi. Nos reporters seront là.