De la Ste Mafalda (2006) à la St Josaphat (2009), 1192 jours vous contemplent

Tout a commencé le 7 août 2006, journée d'ouverture de notre chantier. Et aujourd'hui, plus de trois années plus tard, la Commune nous signifie que notre (plantureuse) caution est libérée, marquant ainsi l'aboutissement de nos trois permis d'urbanisme et d'un interminable chantier.

Même si, moins d'un an après, la première famille a pu intégrer ses nouvelles pénates, il a fallu encore traîner par la suite l'effarant boulet d'une conciliation (la finition dans les règles de l'art du réseau souterrain de canalisation), la pose d'un trottoir tout le long de notre parcelle et la rectification du raccordement de notre réseau d'égouttage.

Une belle petite prime de fin d'année, on va dire, de quoi (peut-être) nous donner un petit peu de courage pour s'attaquer aux dernières (?) taches aveugles de l'odyssée boisdelterrienne : le bas des bardage, les réceptions définitives (voire provisoire pour d'aucun), le kot-à-vélos...

C'est l'occasion aussi pour le présent signataire de tirer sa révérence. Le "site en construction" est donc construit. A moins que d'autres contributeurs ne s'y (re)mettent, les quelques 253 posts resteront accessibles ici. Quant à l'adresse www.boisdelterre.be, on verra...

Stéphane

Histoire d'une cabane (6)

Lundi 31 août en soirée, à quelques heures de la rentrée des classes, a lieu la cérémonie du "bouquet final" (le bia bouquet, en nos wallonnes contrées). Quand le gros œuvre est fermé (hors eau), on tire au sort, entre tous les compagnons qui ont oeuvré dans la cabane, celui ou celle qui ira déposer sur le toit une branche d'arbre enrubannée. C'est Gayane qui accompagne Julie, la créatrice du bouquet, sous les applaudissements des enfants.

Il y a encore pas mal de boulot : essentiellement sur les façades et les pignons ; la balle est désormais dans le camp des "djeunes". Longue vie à la cabane du Bois del Terre !

La 93R prise en sandwich dans la spéculation immobilière

Un peu de rappel historique...

Temps 1 : le Bois del Terre (en rose en bas à gauche) rachète aux anciens lotisseurs du quartier 3 petites parcelles à son Sud et une quatrième au Nord, assiette d'un sentier de promenade : la 93R.

Temps 2 : la 93R est mise en indivision avec les 9 autres maisons de la rue. Pourquoi ? Pour avoir son mot à dire le jour où la parcelle orange (sur le bas de son flanc gauche) est mise en construction ; pour empêcher que quiconque ne transforme cette voirie en route carrossable (pour faire le lien entre Ottignies et Limal).

Temps 3 (en mai de cette année) : la parcelle orange est mise en vente. Allez voir ici avec la référence w3774/185. Plus d'un hectare, mal orienté, vendu 695.000 € (hors frais) avec une vague promesse de maximum deux maisons. Bonne chance !

Temps 4 (toujours cette année) : une parcelle de 8 hectares (en rouge et au Nord de la carte) est rachetée par un particulier.

Ces 3 parcelles (orange, rose, rouge) sont traversées par un sentier de promenade, arpenté depuis des dizaines d'années par des promeneurs, des cavaliers et des cyclistes. Depuis un certain temps également, le Château de Limelette se fait livrer à l'arrière par ce sentier. C'est devenu une zone d'autant plus névralgique que l'allée des Bois des Quèwées a été complètement ravélisée voilà à peine un mois. Un superbe parcours qui permettra aux enfants du quartier de joindre LLN en toute sécurité... et sans trop de pentes.

Bon... on ne va pas vous assommer trop longtemps d'arguties juridiques. Allez... au hasard... prenons l'arrêt de la Cour de Cassation du 20 mai 1983 :
"un droit de passage peut être acquis en tant que "servitude légale" d'utilité publique au profit des habitants d'une commune et de tous les intéressés par un usage trentenaire continu, non interrompu, public et non-équivoque d'une bande de terrain, par chacun, à des fins de circulation publique".

Le nouveau propriétaire s'est mis en tête de fermer le sentier, d'empêcher tout passage (sauf les pompiers, s'ils doivent intervenir en façade arrière du château).


Pour peu que le futur propriétaire de la parcelle orange soit aussi déterminé que le rouge, cela risque d'être drôle de se déplacer dans le quartier.

Une réaction décidée, constructive et drôle s'impose donc... on vous tient au courant !

Histoire d'une cabane (5)

Vendredi 21 août

Dernier jour de la semaine cabane... la fatigue se fait ressentir. Hier en fin de journée, un premier accident : une visseuse tombe du premier sur le plancher du rez. Malheureusement pour la visseuse, personne n'était là pour amortir la chute. Bref, il est temps que cela s'arrête et que l'on fasse une pause !

La journée commence par une longue réunion au terme de laquelle on aura convenu des modes d'entrée et de montée dans la cabane : 1 porte et une chatière pour le rez. Un escalier intérieur, une porte-terrasse coulissante et un mur d'escalade pour le second niveau... ainsi qu'une barre de pompier.


Au menu du jour : la fin du plancher du premier et l'installation de rambardes de sécurité ainsi que le démarrage du pignon Nord.

L'équipe des plus jeunes s'affaire au décapage d'une magnifique petite porte de cave qui va servir au rez.


C'est aussi le jour du nettoyage, de l'évacuation des déchets et du rangement des outils. La cabane est protégée de la pluie en attendant que l'on pose le toit, ce sera pour le dimanche 30 août.


C'est l'heure aussi du bilan : en cinq jours, 29 personnes différentes ont participé au projet (10 adultes, 3 grands adolescents et 16 enfants), sans oublier les donateurs... Côté sous, on avait budgété 375 € et au final, tout compris, on devrait arriver à +/- 500.
Enfin, au terme de la semaine, il reste encore pas mal de boulot : les façades et pignons ainsi que le toit. Si tout va bien, en deux journées de travail, on devrait avoir fait l'essentiel...

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Histoire d'une cabane (4)

Jeudi 20 août

Ce matin, les adultes équipent le premier étage de lambourdes pour accueillir le plancher pendant que les enfants sont en réunion "totem" avec Charlotte.



Début juillet, il a fallu abattre le merisier situé à l'entrée du parking. On a laissé un beau morceau... les enfants débattent entre eux sur ce que l'on va en faire... les idées fusent, des tas de dessins et croquis s'ébauchent.... On y reviendra !


Nous avons la visite de notre voisin Bernard. Notre principal "sponsor" en bois nous prête aujourd'hui une magnifique scie circulaire sur table.


Après la pause de midi, les lambourdes placées, on attaque le plancher du second niveau.


Il se compose de deux parties : à l'intérieur de la pièce, on reprend le même qu'en bas (on a reçu un stock de planches de bibliothèque de 86cm sur 24). Côté terrasse, du bois imputrescible.
Pendant ce temps, une autre équipe confectionne une petite porte chatière pour les plus jeunes...


A 23h, après un jeu de nuit dans le Bois de Lauzelle, un premier feu d'artifice est tiré de la cabane pour l'anniversaire de Colin.

A demain !

Histoire d'une cabane (3)

Mercredi 19 août

Aujourd'hui, c'est le jour décisif... 16 personnes viennent travailler sur le chantier et après deux journées à creuser des trous, à faire du béton et à monter des poteaux, tout le monde aspire à faire autre chose... une cabane par exemple !

On redémarre à 10h avec un seul mot d'ordre : foncer !
Il faut que pour deux heures de l'après-midi, la couronne du bas soit faite et lambourdée de telle sorte que les plus jeunes puissent démarrer le plancher.


Pour des raisons de sécurité, l'atelier de découpe est positionné à 100 mètres de la cabane, juste en bas de la pente et à côté de la salle commune. Deux personnes prennent les mesures en haut. Les transmettent par talky-walky à l'équipe de découpe... qui envoie le résultat par porteur.
Le défi est tenu : à 14h, l'équipe des planchistes démarre.

Dans le tintamarre des coups de marteaux, une équipe commence à préparer le nécessaire pour plancher le premier étage et une autre monte la façade Ouest.

Cela commence furieusement à ressembler à de la cabane...

A ce stade-ci, la plupart des enfants peuvent utiliser tous les outils et interviennent sur quasi tous les aspects de la construction.

Jack se fait un petit plaisir en sortant sa lameloteuse pour insérer les angles à 45°
de la couronne du premier étage...

C'est aujourd'hui également le début de la canicule...

A 17h, tout le monde part à la piscine pour se rafraichir les idées et en soirée, les familles se retrouvent pour un premier grand BBQ... le buffet trône fièrement sur le plancher....

A demain !

Histoire d'une cabane (2)

Mardi 18 août

Au briefing room, ce matin, les 12-14 ans. On continue à améliorer la maquette Quadro en ajoutant portes et fenêtres. Au RDC, une fenêtre côté Est (vers Lauzelle), une porte et une fenêtre côté Sud, façade aveugle à l'arrière (Ouest) et une fenêtre et un mur d'escalade au Nord. Au premier, une fenêtre au-dessus de la porte-terrasse côté Est ; une fenêtre au Nord comme au Sud et rien à l'arrière.

Le chantier redémarre assez vite. On va chercher les 8 acacias dans le bois et on en place 4 en renfort des 4 rondins de la veille. Un premier chevron est placé côté Nord pour que l'on visualise bien le dénivelé du terrain et la hauteur du futur plancher.

Entretemps, les "petites demoiselles" ont fini leur table !


Vers 17h, visite d'Aventure Parc à Wavre pour analyser les différentes formes de tyroliennes et prendre des informations techniques (c'est le prochain chantier en vue : installer au dessus de la cabane, à huit mètres de haut, une plateforme de démarrage de tyrolienne qui en 120 mètres et sur un dénivelé de 20% traversera tout le Bois del Terre...).



En soirée, c'est aux plus jeunes d'organiser leur feu de camp et aux 12-14 à choisir le film du ciné-club....

A demain !

Histoire d'une cabane (1)

Lundi 17 août

9h du mat' : toutes les forces vives disponibles sont installées au « briefing room » du chantier : une grande tablée de 12 places construite en Quadro, placée à mi-chemin entre l'atelier de découpe (devant la salle commune) et le site de la cabane (en haut du terrain). A mi-chemin entre l'altitude 100 et 120 mètres du Bois del Terre... 20 mètres de dénivelé sur 100 mètres qu'il va falloir gravir quelques centaines de fois dans les jours à venir.

Aujourd'hui, ils sont 11. Répartis en trois groupes. Les adultes, les 12-14 et les plus jeunes (entre 5 et 8 ans). La première discussion démarre autour d'une maquette de cabane en Quadro. Les contraintes de base sont assez simples : maximum 2 niveaux, maximum 9,99 m², un merisier à l'intérieur. Assez rapidement, on se met d'accord sur un premier plan qui nous permettra de travailler ce premier jour. La cabane sera constituée d'une pièce au rez-de-chaussée de 3 mètres sur trois. Avec le dénivelé du terrain, l'arrière démarre à 5 centimètres au dessus-du niveau du sol et l'avant sera à 45 centimètres sur pilotis. Le deuxième niveau sera à +/- 2 mètres. Une terrasse de 2 mètres sur 1 et une pièce de 2 mètres sur 3. Le merisier sort par la terrasse.

Deuxième discussion : les consignes de sécurité. Gants et chaussures fermées sont obligatoires. L'accès aux outils sur secteur (foreuse, scie circulaire...) est limité au départ aux adultes. Tout le monde doit veiller à rassembler tous les déchets de chantier ainsi que les outils inutilisés aux endroits désignés. Savinien (13) sera chargé de veiller à l'application des consignes. Yves - qui vient de se procurer une caméra vidéo - se propose filmer quelques séquences tout au long de la semaine.

Sarah est partie tôt chez Bourguignon chercher les 4 poteaux d'angles (rondins de 10 hauts de 5 mètres) ainsi que les dosses canadiennes (3 mètres sur 24 cm) qui sont destinées au toit. Ce seront quasi les seules pièces de bois (avec trois chevrons de 3m50) qui auront été achetées pour le chantier. Tout le reste (chevrons, plancher, lambris...) aura été reçu via la Donnerie locale, Service Vert (une entreprise de jardin) et le Mundo-B (une maison des associations bruxelloise qui vient de terminer son chantier de rénovation).

Avant de démarrer le chantier, il est proposé aux jeunes de s'exercer à l'usage des outils en construisant une plateforme sur le portique des balançoires et en sécurisant une vieille échelle.

Les plus jeunes, quant à eux, travailleront aujourd'hui sur la construction d'une table...

Sarah arrive... le chantier commence vraiment. Au menu : déterminer l'emplacement exact de la cabane (en traçant le carré à l'aide du théorème de Pythagore), creuser les 4 trous d'angle (60 centimètres), faire du béton, monter les poteaux et les relier provisoirement.

A 17h, c'est chose faite... Dans l'après-midi, 8 acacias morts de 5 mètres ont été repérés dans le bois voisin. 4 d'entre eux vont servir à densifier la structure verticale et les 4 autres serviront de rambarde provisoire pour le premier étage.

En soirée, les 12-14 font un feu de camp et les plus jeunes ont ciné-club dans la salle.

A demain !

Chantier cabane : veillée d'armes

Demain, à 9h, commencera la semaine "cabane" du Bois del Terre. Depuis des semaines, les matériaux arrivent, notamment grâce à la "Donnerie" d'Ottignies-Louvain-la-Neuve et à notre voisin Bernard, entrepreneur de jardin (Service Vert). Le coin feu a été inauguré ce soir et c'est aussi l'occasion de regarder une dernière fois le superbe merisier qui va accueillir notre projet. Nous essaierons, au jour le jour, de vous faire part de l'avancement de nos travaux...

Sur Google Earth !

Cette fois, ça y est... trois années après le démarrage du chantier au Bois del Terre (le 7 août 2006), voici de premières images vues du ciel de notre habitat groupé et de son voisinage. Cette vue date du 21 avril 2007 (comparez les voitures sur le parking...), au moment de la formation argile dans la maison de Stéphane et Sarah . Les deux ailes et la maison commune sont bâties, sous tuiles et avec les briques de parement. On va dire que jusque là tout va bien. Les travaux de finition de la placette et le placement des techniques et des chambres de visite n'ont pas encore commencé...

Le terrain est encore dévasté : les terres de déblai ont été réparties un peu partout, jusque sur les parcelles au Sud-Ouest de notre terrain (parcelles qui nous appartiennent évidemment !).

Dans quelques semaines, l'herbe aura repoussé sur la placette et les abords de la salle commune. Nous serons alors fin prêts pour une nouvelle séance photo. Tiens... et pourquoi pas le dimanche 20 septembre à 16h ? Par ici les belles images !

Petite place d'accueil devant la maison commune

Et voilà, le trottoir est fini ! A la plus grande joie de nos petits cyclistes, trottinetteurs, skatteurs et rolleurs de tous poils. L'occasion rêvée pour faire la jonction avec la Maison commune en utilisant tous les klinkers inutilisés. En une longue journée, nous avons réalisé un coffrage, stabilisé à la règle et posé le pavé. Un petit rectangle est resté à l'air libre pour agrémenter le poteau d'éclairage d'une belle plantule. A 20h, passage en douceur avec le vibrateur pour aplanir le tout. P'tit verre de champ' pour célébrer ces 3,25m² d'héroïsme et fin de soirée Chez Augustin, au bord de la plage de Louvain-la-Neuve...

Total respect pour l'artiste (quant à l'homme : RIP)

Faites le trottoir (qu'ils disaient)

La validité de notre permis touche tout doucement à sa fin, un beau magot est toujours en caution à la commune pour la bonne exécution dudit permis. Dans les dernières obligations traîne encore la mise en œuvre d'un trottoir tout le long de notre parcelle. Le règlement communal d'urbanisme (bientôt en révision) en décide ainsi, même si -dans notre cas- son application est aussi aveugle qu'absurde.

Dans notre cul de sac et avec une voirie en courbe, l'ajout d'un trottoir (qui sera régulièrement défoncé chaque fois qu'un camion croisera un véhicule quelconque) ne fera qu'augmenter la vitesse de roulage du charroi local.

Nous avons confié les travaux à la société ottintoise d'Eric Fockedey... la part de budget confiée aux brabançons wallons (pas loin de 80%) pour la réalisation de notre projet ne fléchit pas...

30 juin : le jour des signatures... et de la fête

Jour faste et tant attendu...
Pour les trois loupiots du Bois del Terre, qui passent du maternel au primaire (Odile) et du primaire au secondaire (ici Colin qui signe son diplôme et Astor)) ; Charlotte qui met le cap vers l'université... et puis bravo aussi à nos douze autres "students" qui ont tous mérité leurs 9 semaines de break !


Jour faste et tant attendu...
Commencée à 14h30, la dernière réunion de conciliation a débouché (pops!), à partir de 19h, sur une cérémonie de signatures... plus ou moins arrosée selon l'heure. Ici à l'œuvre, M. Jean-Benoît Stavart de la SPRL Aquatech qui ne boit manifestement pas que de l'eau filtrée !



Jour faste et tant attendu...
La grande fête de clôture de l'année scolaire. Avec une dizaine d'invités, ce ne sont pas moins de 25 enfants qui ont dansé, roulé et virevolté sur les espaces enfin récupérés de notre placette... et pour la première fois, un match de football sur la petite plaine des sports.

Bonnes vacances à tous !

Tout a une fin...

Neuf mois jour pour jour après avoir entamé une procédure de conciliation auprès de la Chambre de Conciliation en Affaires Immobilières de Nivelles, les habitants du Bois del Terre voient enfin pointer le début de la fin d'un chantier initié le 7 août 200..6 ! Rappel des épisodes précédents...

Or donc les techniques (eau, gaz, électricité, téléphone, chauffage...) partent de la maison commune, transitent dans une chambre de visite au milieu de la placette et empruntent la voie gauche pour alimenter les maisons Sud et la voie droite pour le Nord via une ultime chambre de visite située en face de chacune des maisons.

Ce sont donc 7 chambres de visite, des citernes d'eau de pluie en réalité, qui ont été placées en mars-avril 2007. Malheureusement, la déclivité du terrain et la nature argileuse du sol, couplées à la succession des corps de métier qui ont transpercé les chambres de visite pour y amener / en ressortir les techniques ont facilité l'emplissage desdites citernes par temps de pluie et la mise en danger de leur contenu. En hiver, l'eau de pluie était chauffée dans les citernes et donnait une coloration quelque peu islandaise à notre placette...

Après des heures et des heures de pompage (inutile), d'essais de correction et une très grande lassitude, nous avons donc demandé, le 23 septembre 2008, à un collège de conciliateurs (un architecte et un avocat) d'organiser des réunions de conciliation entre tous les intervenants concernés, histoire d'accorder les violons sur les techniques à mettre en œuvre, les responsabilités financières et le calendrier de cet ultime chantier.

Les travaux ont donc commencé ce matin ; ils devraient s'achever le 30... juste à temps pour la grande fête de fin d'année scolaire. Quant aux journées d'inauguration du Bois del Terre, nous allons enfin pouvoir les préparer en toute sérénité...

Journées de travail au point bas

Une fois par mois, au gré des disponibilités de chacun, toutes les familles se retrouvent pour entretenir le Bois del Terre : nettoyage des corniches et des citernes d'eau de pluie, plantation et entretien des sentiers et talus, construction des bancs dans l'amphithéâtre...
Stéphane et Jack sont ici surpris dans la citerne de la maison de pluie par Olivier Desurmont. Ce dernier est sur un projet d'habitat groupé entre l'avenue des Justes et la rue de l'Invasion. Nous en reparlerons !

21 juin : à vélo pour visiter 5 habitats groupés

Vélo Tour Guidé « les Habitats Groupés » Dimanche 21 juin 09

Pas d’exploit sportif, juste le plaisir de la balade et de la découverte.

Nos tours sont accessibles à tous, jeunes ou moins jeunes...

Les asbl « Habitat & Participation » et « Pro Velo » vous invitent à une balade à vélo à la rencontre de cinq projets d’habitats groupés dans les environs de Louvain La Neuve

Au menu : un parcours agréable de 15 km et cinq visites

Programme : « Petit Béguinage » à Louvain La Neuve, « Bois del Terre » à Ottignies, « Bois des Etoiles » à Ottignies, « les Cinq Petits Cochons » à Court Saint Etienne, « Hepsilon » à Louvain-La-Neuve

Le reportage photo de cette belle journée est ici

Malgré l'orage

Le ciel nous est quelque peu tombé sur la tête ce mardi, vers 4h du matin. Bravant les intempéries, de nouveaux bleuets et coquelicots ont malgré tout salué nos départs matinaux. C'est le résultat d'une variété "pré fleuri" de semences wallonnes, disponible chez Ecosem (Corroy-le-Grand).

Une famille d'oies Bernache en visite chez nous

Papa, Maman et l'oison ont l'air de s'y plaire. Et si vous voulez en savoir plus sur nos voyageurs du Canada, c'est ici.

150 années de cadastre

Entre 1842 et 1879, le premier cadastre civil a été réalisé par le géomètre Philippe-Christian Popp. Toutes ces feuilles, commune par commune (avant fusion, bien sûr) sont aujourd'hui numérisées et accessibles sur le site de la Bibliothèque Royale. De même que les célèbres cartes Ferraris de 1777 (à vocation militaire). La carte Ferraris avec le Bois de Lauzelle est également ici.

Et donc, le Bois dit Delterre était un lieu-dit de près de 8 hectares, appartenant pour moitié (l'Ouest) à un rentier d'Ottignies et l'autre moitié à deux agriculteurs. En 1867, notre parcelle a été achetée par le châtelain et Bourgmestre d'Ottignies, Edmond de Marcq de Tiège. En deux coups de quenouille, le château est passé à la famille Thomaz de Bossierre puis à van der Dussen de Kestergat... et c'est à cette famille, le 02 avril 2003, que nous avons racheté le dernier grand reliquat du Bois del Terre. Le reste des 8 hectares est chez Lhoist, au MET (la 238 et ses abords) et trois petits propriétaires à notre Sud.

A l'époque (circa 1850), notre rue ne comptait que trois maisons. L'actuel 147 (juste à côté de nous), la maison des moines de Clerlande (155) et le 157. Une grande partie de la rue (un domaine qui allait jusqu'au Château de Limelette et toute la propriété actuelle de Lhoist) allait être achetée, au début du XXème siècle, par une riche famille de Bruxelles, les Lefevre. En 1941-43, un industriel bruxellois l'acquiert... et la perd, au sortir de la guerre, condamné pour collaboration économique.

Quasi tout le quartier, à l'exception du Bois del Terre, est "sous séquestre" et il faudra attendre le début des années '60 pour que, rachetées par un investisseur immobilier, Jacques Lemercier, les parcelles soient (et surtout après l'échec d'une première tentative d'un énorme lotissement), cédées à des particuliers qui vont, les uns après les autres, construire les maisons que l'on peut voir aujourd'hui.

Dans les années '80, une seconde tentative de "grand lotissement" échouera, grâce au combat des habitants du quartier. Lhoist reprendra alors toutes les parcelles non construites, à l'exception de petites parcelles sur notre côté gauche et d'autres au fond de la rue qui sont en vente pour le moment...

Côté Est, le Bois de Lauzelle, bien sûr. A l'époque, de grands propriétaires fonciers se partageaient le massif de +/- 200 hectares. Notons, par exemple, la famille La Baume-Pluvinel (héritière des Crombez), qui laissera ses biens aux Pozzo di Borgo... qui les revendra à l'UCL en 1966... à l'exception de 8ha dans le Bois des Quéwées, délaissés par Michel Woitrin, et qui viennent d'être achetés récemment. Vous trouverez ici l'histoire du Bois de Lauzelle.

A l'occasion, je parlerai du projet de viaduc au dessus de notre rue...

Stéphane