mardi, avril 10, 2007
Tant de terre atterre
Sur nos bottes, dans les voitures et dans nos poches (pour s'en défaire petit à petit comme dans La Grande Evasion et autre Chicken Run), les terres du Bois d'Ailes ont empoisonné nos réunions et parfois nos nuits depuis qu'elles se sont accumoncelées par paquets de tonnes aux quatre coins du terrain. Annonce sur Ebay, écumage des chantiers environnants... nous étions même prêts à payer pour que l'on nous en débarasse ! Certains esprits malintentionnés en auraient même lourdé la caravane jusqu'à la gueule le jour où, après trois années de bons et loyaux services, elle a été offerte à l'asbl Sourire...
Un petite couche de 50 centimètres sur les parcelles du sud, un monticule derrière la maison VDI pour le plafonnage, l'isolation phonique et le soutien à l'inertie des planchers et des murs, l'une ou l'autre arabesque et contrefort dans les jardins... plus moyen d'en caser une demi-brouette dans un recoin quelconque. Des familles du voisinage sont venues avec leur remorque ou leur break (!) pour emporter quelques sacs pour leurs plates-bandes ou pour combler leur piscine. On aura tout essayé...
Longtemps, un chantier du côté de Piétrain a tenu la corde pour en récupérer 500 m³. Finalement, comme aurait dit Miss Marple (et comme aujourd'hui, de préférence un mardi), la solution était bien plus proche qu'on ne le pensait : le chantier SNCB à 1km du nôtre devait déjà remblayer 8000 m³ et n'était pas à ce petit détail près.
Ces semaines à venir, les derniers terrassements vont être faits. Nous sommes impatients de semer, de tondre, de jouer au croquet gaumais°, de retrouver le chemin creux... Steph
° Une version un peu spéciale : disséminer 24 bouteilles d'Orval sur l'aire de jeu. Qui touche boit. Il y a aussi une version cécémel mais c'est moins drôle... Ou alors un demi bac d'Orval et un demi-bac de cécémel et se munir de pailles.
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