dimanche, avril 15, 2007

Des Pâques aux allures de 15 août

Depuis 1833 (à un ou deux jours près), jamais on a vu des oeufs de Pâques fondus dans l'herbe. A 11h15, même pas une heure après avoir été largués par la cloche. Pour sûr, c'était une cloche low-cost, du genre qui paie pas de taxe sur le kérosène, qui domicilie son battant en Irlande et sous-traite ses tintements aux chinetoques. On va pas s'en sortir s'il faut commander des oeufs au chocolat OGéMéisé pour qu'ils tiennent le coup par 30° à l'ombre.



Nous nous sommes donc réfugiés dans nos maisons. On n'y parle plus de degré d'isolation mais de refrigération. Bientôt, ce n'est plus de l'eau chaude que l'on mettra dans le circulateur mais de la vodka-glace. De ci de là pendaient des piniata farcies aux oeufs que nos petits chérubins munis de lourds bâtons fustigeaient avec la dernière des énergies.

Vers midi, pic nic dans la Maison commune (impossible de tenir dehors, le beurre courait trop vite). Petite balade dans les sous bois et une bonne glace à La Boule de Chrystal... Steph

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