Et alors que l'équipe d'ouvriers implantaient les égouts sous la maison commune, il n'est pas impossible de penser que ce 6 septembre ait vu l'aboutissement d'un dossier aussi kafkaïen qu'ubuesque : le raccordement électrique du chantier à une puissance suffisante pour faire tourner la grue.
Lors de nos premières démarches, l'intercommunale avait décrété que nous aurions besoin - pour les six maisons et le pavillon commun - d'une puissance de 60 KvA. L'entrepreneur, de son côté, avait réservé une grue de 30 mètres nécessitant une puissance de 45 KvA au démarrage.
Oui mais ! La ligne haute tension qui passe dans la rue n'est plus en capacité pour fournir un jus pareil (ni pour la grue, ni pour la suite). Ils nous ont donc budgété un croquignolesque montant de 25.000 € pour rejoindre une boîte disponible à 300 mètres de là.
Aurons-nous besoin de tout cela alors que nous installerons une cogénération qui produira une bonne partie de l'électricité nécessaire ? Finalement, après des tas de consultations et de recherches (notamment avec la CWAPE et le CREG), nous réintroduisons une demande pour 55 KvA. Miracle : l'intercommunale trouve un poteau à 36 mètres du terrain et réduit la facture à 9.000 €. Sitôt payée. Je veux !
Reste à négocier une intervention rapide de leur part pour que la grue - qui arrive le 15 septembre - n'ait pas à utiliser un groupe électrogène. Du diésel, du bruit : non merci !
Et pendant que je tapote tout cela, dans la pièce voisine, Sarah, Frédo, Judith et Julie accordent leurs violons pour les matériaux et les techniques des maisons qui pratiqueront l'autoconstruction.
Le soleil ne se couche jamais sur Bois del Terre. Et avec les emmerdes comme s'il en pleuvait, cela nous réserve de sacrés arcs-en-ciel ! -stéph.
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