Sur le bois del Terre, cette semaine, c'est encore la période des terrassements : le parking, les jardins, les espaces communs, la placette et les chemins de circulation.
Que celui qui n'a jamais glissé dans la boue jette un oeil par ici : il y a vraiment de quoi tomber à la renverse !
De la terre, des monceaux de terre, il y en a de tous côtés.
Et elle bouge ! Tantôt elle s'amoncelle en haut, tantôt elle fait le gros dos près des parkings. Un peu plus tard, elle gronde au centre de la placette. Puis, surtout, elle coule, elle dégouline, elle colle aux pelleteuses, elle alourdit les bennes...
Et puis aussi, elle se fait sortir pour laisser place aux tuyaux de chauffage, d'électricité et de gaz. Elle s'amoncelle alors le long des tranchées.
Parfois, on la croit domestiquée, et quand on y pose le pied, c'est solide mais ... ça bouge en tous sens (la panse de vache ils appellent ça!).
Parfois aussi, on croit qu'on peut y mettre le pied et on y laisse une botte, on s'enfonce, on doit en sortir avec de l'aide.
Circuler sur le chantier signifie toujours en ressortir éclaboussé de boue (devant ou derrière, mais personne n'y échappe. Et pourtant, certains y circulent avant d'aller travailler dans un bureau...).
Finalement, elle se laisse domestiquer : elle s'étale pour former les futurs jardins, elle remblaie les fossés autour des maisons, elle dessine les nouvelles formes autour de celles-ci.
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