jeudi, mars 01, 2007

Un habitat groupé c'est...


Sur le modèle de Kim Casali (L'amour c'est...), nous avons déjà et pouvons encore décliner "Un habitat groupé c'est..." sur plusieurs gammes.
On vous a déjà joué "Un habitat groupé c'est le développement durable", "c'est faire la fête", "c'est chercher le consensus" et j'en passe.
Aujourd'hui, il y a "Un habitat groupé c'est lutter quotidiennement contre des stères de connerie".
C'est clair que ça fait un peu moins vendre, mais il ne faudrait pas qu'on nous reproche d'avoir dissimulé les côtés les moins reluisants de notre Belgique pas toujours joyeuse.

Quand nous abordons un entrepreneur, un consultant de tout poil ou un banquier en disant "Bonjour Monsieur, c'est pour un habitat groupé". C'est sûr, il flaire le magot facile. Voilà des jeunes naïfs que je m'en vais déplumer. Et le pire, c'est que parfois il y arrive.
La seule issue est de lutter, ne pas accorder sa confiance au premier représentant d'une intercommunale ou au premier expert immobilier venu.
Plutôt, il faudra lutter quotidiennement contre l'ignorance, l'incompétence, la négligence et la mauvaise foi.

Pas plus tard qu'aujourd'hui j'ai passé 4 heures à expliquer à un banquier qu'il ne pouvait pas impunément bloquer le compte d'un client sans préavis sous prétexte que l'association de fait qu'il représente n'a pas la personnalité juridique. Ca veut jouer à la banque et ça ne sait pas respecter les droits les plus élémentaires des citoyens.

Il y a certes des gens compétents honnêtes et dévoués. Mais il faut les chercher et les trier sur le volet. Je pense que nous en avons trouvés certains (voir les articles précédents), mais les autres – quoique minoritaires – nous pompent plus d'énergie en nous occasionnant plus de stress.

Le remède vient souvent du recul qu'on peut prendre ou de relai que l'on passe à un autre moins usé que soi. Mais, de temps en temps, il faut recourir au bon vieux coup de genou dans les couilles (sous l'une ou l'autre de ces variantes verbales, c'est bon aussi).

Et bien franchement, il y a des gens qui ne pigent que ça. Montre que tu es plus fort et – pfiou –c'est caisse. Le miel fuse de partout, tu es digne de respect.

Voyons si ça marchera cette fois avec les empotés de chez tuuuut. Et prions le ciel (un peu de hauteur et de mysticisme ne fait pas de mal) que nous pourrons continuer de nous consacrer à notre chantier au lieu d'écoper des océans de bêtise caractérisée. -- jac

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Jacko voulait dire "coup de genou dans les lucioles". C'est plus joli et surtout ça résonne plus longtemps...