Ce mardi, enfin (diront les mauvaises langues), les châssis de la maison commune sont en train d'être placés. Ils sont bleus (je crois que cela se voit). Peut-être plus bleus que sur le nuancier. Mais voilà, il se trouve que c'est beau (diront les bonnes langues).
Une fantaisie mesurée entre enfin (par la fenêtre) dans ce projet où la raison a trop (diront certaines des langues précitées) souvent le dessus.
La musique de feu Nougaro -- écoutée ce week-end en travaillant -- aurait-elle été entendue par les dieux ? Vive la note bleue. -- jac.
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C’est une maison bleue
En dessous de la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont reçu neuf clés
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
Le Bois del Terre s’embrume
Le Bois del Terre s’allume
Le Bois del Terre, où êtes-vous ?
Yves et Judith, Sarah, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l'herbe
On écoutera Jack à la guitare
Jib à la kena, jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux, on s'endormira
Le Bois del Terre se lève
Le Bois del Terre se lève
Le Bois del Terre ! où êtes vous
Nils et Marine, Dounia, attendez-moi
C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont reçu neuf clés
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si le Bois del Terre s'effondre
Si le Bois del Terre s'effondre
Le Bois del Terre ! Où êtes vous
Charlotte Elmar, Jonas, attendez-moi
(d'après M. Leforestier)
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