lundi, septembre 04, 2006

En épluchant la girafe


Aujourd'hui, nous entamons le 1654ème jour de l'épopée du Bois del Terre.

C'est donc une occasion rêvée pour expliquer à nos nombreux lecteurs comment nous tenons le cou(p). De la girafe, bien sûr !

Faut dire que depuis le 23 février 2002, maudite soirée entre toutes (notamment pour Ingrid Bettencourt, enlevée ce même jour), nous avons navigué à vue et à 3, puis 5, puis 6, retour à 5 et enfin 6 familles pour la modique somme de 138 réunions plénières (sans compter celles pour recruter le bureau d'architectes et les familles ; les réunions de travail, les commissions, les visites, les formations, le travail à domicile, les réunions de chantier, etc.).

Et alors de temps en temps, ça craque. Les chaises volent, les noms d'oiseaux aussi. Certains retiennent leur respiration, d'autres sortent du champ de tir et vont piquer un roupillon. Et puis on se réconcilie au restaurant, en débriefing, entre quatre yeux ou par mail (ce qui est très dangereux). On écrase aussi. Trop souvent.

Et la girafe là-dedans ? Les six singes, on voit bien... mais l'autre duduche-là ? Et bien, en communication non-violente (CNV pour les intimes), il se dit que nous sommes tous, tour à tour, girafe ou chacal. On va dire, en résumé, qu'une girafe est un chacal qui s'écoute et qu'un chacal est une girafe qui ne s'écoute pas. Si vous voulez en savoir plus : Marshall B. ROSENBERG, Les mots sont des fenêtres (ou des murs). Si vous êtes pressé : http://fr.nvcwiki.com.

Bon, c'est pas tout ça, j'ai un sanglier à terminer... Steph.

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